Le changement, c’est…

Ouais, bon, comment dire… il me semble un peu éculé, ce slogan de campagne. Bref, c’est l’heure de changer de thème pour le blog.

« Encore ? » me direz-vous, les yeux embués face au choc de ce changement malencontreux de votre routine bloguesque. Oui, encore. En même temps, pas vraiment le choix : WordPress met en avant un thème magnifiquement nommé « Lovecraft », je tombe dessus… qu’est-ce que je pouvais faire d’autre ?

Pour le moment, c’est personnalisation minimale : un favicon (l’image dans votre onglet) hérité du très très bon jeu Firewatch (voir ma review Steam) et une image d’entête tirée de l’excellent et très lovecraftien The Vanishing of Ethan Carter.

On va voir par la suite ce qu’on peut modifier d’autre. Et écrire des articles, aussi, ça serait bien.

Les jeux de 2015 et de 2016

Comme à l’accoutumée sur ce blog, le début d’année est l’occasion de formuler des vœux plus ou moins déprimants et de dresser un rapide portrait des jeux vidéo qui ont marqué (selon moi) l’année qui vient de s’achever, ainsi que d’avancer quelques pronostics pour la période à venir. Bilan et perspectives, en somme.

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Puisse-t-elle être meilleure que celle qui vient de s’achever…

2015 aura été une année difficile, pour le moins. Pour l’ensemble des français, ce fut une année d’incrédulité, de tristesse, de peur face à une violence et une barbarie comme nous n’en avions plus connues depuis longtemps. Fruit des années 80, je ne suis pour ma part pas certain d’avoir vraiment déjà vécu quelque chose comme cela. En tout cas, la surmédiatisation est certainement pour beaucoup dans notre rapport à ces événements, et au sentiment de les avoir réellement vécus.

En janvier, nous avons été marqués par l’assassinat, ciblé, de figures artistiques et libertaires que nous connaissions pour la plupart d’entre nous (à défaut, peut-être, de tous les avoir appréciées). Je l’avoue volontiers, je n’ai que peu lu Charlie Hebdo, avant ou après l’attentat. Mais j’aimais beaucoup l’esprit et l’humour du journal satirique, qui parfois allait trop loin pour moi mais qui avait le mérite de sa liberté d’expression. Je ne m’attarderai pas sur toutes les tentatives de récupération, politiques ou commerciales, qui ont suivi ce drame : ce n’est franchement pas le souvenir que j’ai envie d’en conserver. Je me souviens surtout que, ce jour là, un gars comme Georges Wolinski est tombé. Un auteur dont les dessins était un peu partout chez mes parents, accompagnant toute mon enfance. Je ne sais pas si j’ai jamais vraiment été Charlie, en tout cas je suis sûr d’avoir été, un peu et à ma manière, Wolinski.

Bref, l’année 2015 commençait très mal. Elle s’est également extrêmement mal achevée. Nous le savons tous, le 13 novembre 2015, plusieurs attentats ont ravagé la capitale française, entraînant la mort de plus de cent personnes. Cette fois-ci, les attaques ne ciblaient personne en particulier, elles s’en prenaient à des lieux, à un mode de vie. Les terrasses des cafés, les salles de concert… je ne pense pas encore pouvoir écrire à ce sujet avec le recul nécessaire (je ne l’ai pas fait à chaud, d’ailleurs), je vais donc m’arrêter ici. En tout cas, cet événement m’a, comme tous mes compatriotes je crois, profondément marqué. À titre personnel, c’était d’autant plus particulier que je prenais de nouvelles fonctions à Paris le lundi qui a suivi cette funeste soirée du 13 novembre. Je n’ai fort heureusement pas été touché directement par ces attentats, aucun proche n’ayant été parmi les blessés ou les morts. Je peux tout de même dire que j’ai vraiment ressenti le malaise profond qui régnait sur la ville dans les jours qui ont suivi. Une expérience marquante, là encore.

Je suis quoi qu’il en soit de tout cœur avec celles et ceux qui ont perdu un membre de leur famille, un ami ou même une connaissance dans ces horribles attentats. Je ne peux qu’imaginer quelle douleur est la leur, mais je compatis sincèrement. Je trouve au passage que l’initiative du Monde de mettre en ligne les portraits des victimes et une très bonne chose. Pour se souvenir, autant que faire se peut, que ces personnes étaient des amis, des frères, des filles, des maris… avant d’être des victimes.

Je vais essayer d’être bref sur tout le reste, en lien ou non avec cette recrudescence des attaques terroriste contre notre pays. Malheureusement, la situation politique et sociale n’est pas bien gaie non plus. Pour ceux qui me connaissent, vous vous doutez de ce que je peux penser de l’état d’urgence, du TAFTA, du marasme de l’emploi, de la loi Renseignement, de la montée du FN, etc. Disons que si je n’étais pas aussi fan du genre « post-apo », cette ambiance de fin du monde pourrait me faire un peu peur… à moins qu’il ne s’agisse de pas en avant vers un monde cyberpunk ? Las !

La vérité est peut-être pire encore : je n’ai pas pris le temps de m’en tracasser plus que cela. C’est triste, mais je me rends compte que, entre un boulot et un autre, un appart’ et un autre, un train et un métro, ma vie d’adulte actif ne me laisse plus le temps de m’indigner ou même de me poser des questions comme il y a quelques années. Attention, je ne dis pas que ce n’est pas moi qui suis responsable, ou que je ne m’énerve plus très régulièrement contre telle ou telle chose, ou que je deviens un membre du troupeau… je suis juste devenu plus triste, plus terne, moins combattif.

Bordel, reviens Peter Pan, j’ai besoin de conseils ! Car je le place là, le nœud du problème : cette énergie de l’enfance, cette capacité à s’émerveiller, cette curiosité qui pousse vers l’avant… elles sont là, enfouies sous des strates de factures à payer, de responsabilités à prendre et de choix de carrière à effectuer. Je ne sais pas si j’y parviendrai, mais je compte bien commencer à déterrer un peu tout ça, avant que tout ne soit fossilisé ! Je crois sincèrement que nous avons tous grand besoin de retrouver un peu d’innocence et de joie dans nos vies grises et tristes. Une partie de la réponse se trouve peut-être dans les thématiques de ce blog : le jeu vidéo (à venir, une petite revue de mes « games of the year 2015 » et des titres que j’attends de pieds ferme en 2016), le cinéma (avec notamment ce nouveau Star Wars qui, ô surprise, n’était pas une déception) et tout le reste. Des passions, de la pop-culture pour combattre la morosité et l’obscurité ? Pourquoi pas !

Allez, après cette séance introspective assez inhabituelle en ces lieux (je n’en ferai pas une habitude, promis), il me reste à vous souhaiter une très bonne année 2016. Puisse-t-elle être meilleure que celle qui vient de s’achever…

 

Un peu de bricolage

Vous l’avez peut-être remarqué, le vieux blog dotclear avec lequel j’ai commencé pop-culture.fr et qui contient la somme de quelques années d’égarement scriptural, ne fonctionne plus bien du tout. Ou alors vous vous en contrefoutez, et personne ne pourra vous en vouloir.

Bref, c’est un peu la cata’ de ce côté-là, d’autant que jusqu’à maintenant c’était le point d’entrée vers ce blog-ci. Du provisoire, à l’époque, le temps de migrer les contenus (pour rappel, cette migration n’a pas pu se faire automatiquement…). Du provisoire qui a bien duré, un peu comme toujours par ici. Mais pourquoi ne fonctionne-t-il plus, ce brave vieux blog, au fait ? Eh bien c’est lié à mon hébergeur et à ma flemme légendaire. Je vous passe les détails, mais il a fallu faire une intervention technique cet été suite à l’abandon de la gestion d’anciennes versions de PHP par l’hébergeur et, si j’ai bien pensé à le faire pour WordPress, j’avais totalement oublié le blog Dotclear. En d’autres termes, j’ai un peu merdé. Et comme c’est quand même un peu chiant à faire, je repousse depuis plusieurs mois les quelques bricolages qu’il faudrait faire pour (a priori) réparer tout ça.

En attendant l’illumination, ou l’auto-bottage de cul que je mérite, je vais procéder ainsi :

  • l’accueil de pop-culture.fr pointera désormais sur le blog « moderne », de façon tout à fait logique (cela aurait dû être fait depuis des années…) ;
  • un onglet de navigation du blog pointera vers l’ancienne version, à des fins d’archivage. Il fonctionnera quand il fonctionnera, par contre…
  • Je vais finir par avancer dans le transfert des anciens contenus vers la nouvelle plateforme, aussi.

C’est un peu de la réparation d’urgence, mais pour le moment c’est le mieux que je puisse faire.

Bécots à tous.

Tales from the Borderlands – L’évaluation steam

J’ai terminé ce très chouette jeu Telltale, dont le cinquième épisode vient de sortir, il y a deux jours. Dans la foulée, pour partager mes impression sur cet excellent moment, j’ai écrit une évaluation sur Steam. La voici.

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