Vous le savez certainement, ces dernières années n’ont pas forcément été folichonnes en matière de jeu vidéo, hors jeu indépendant (et encore, tout n’est pas bon non plus). Il n’y a qu’à regarder un exemplaire « moyen » d’un magazine de jeu vidéo pour s’en convaincre. Pire, on en est arrivés à accepter des concessions importantes, notamment une consolisation galopante des jeux PC (là encore, hors jeu indé).

Heureusement, cette fin d’année s’avère extrêmement rassurante. Rapide tour d’horizon…

Commençons avec la sortie d’un jeu français très attendu, Dishonored. Le titre a rencontré un succès mérité depuis sa sortie le 9 octobre. J’écris « mérité » de façon totalement malhonnête, n’ayant pas encore acheté le jeu et aucune démo n’ayant été diffusée. Mais j’assume, vu les vidéos que nous avons pu admirer et l’ambiance géniale qui s’en dégage, magnifiée par une direction artistique de folie.

Je vous laisse juger sur pièces, avec entre autres ces trois dev diaries passionnants :

Beaucoup d’autres vidéos sont disponibles sur la chaîne de Bethesda, notamment les « Contes de Dunwall » qui vous plongent dans l’ambiance si particulière de Dishonored.

 

Poursuivons avec Borderlands 2, sorti le 21 septembre : une bonne vieille tuerie, dans la droite ligne de son prédécesseur. Et là je parle en connaissance de cause, ayant pas mal arpenté le jeu. Steam me souffle à l’oreille que j’y ai passé 39,4 heures en tout, ce petit intrusif.

Si vous avez aimé Borderlands, foncez sur cette suite. Personnellement je me suis bien marré aux blagues de potache, au moins aussi débiles qu’autrefois. Le gameplay n’est pas en reste, avec suffisamment de nouveautés pour relancer notre intérêt. D’ailleurs le premier DLC vient de paraître, mais je vais attendre un peu pour me l’acheter. Vous en aurez certainement des nouvelles prochainement.

En attendant, le trailer de lancement de Borderlands 2, juste pour le plaisir :

 

Signalons également la sortie de Torchlight II le 20 septembre : là aussi une digne suite de son ancêtre, un Diablo II-like touffu.

Je n’y ai passé que 5 heures, parce que je ne peux pas fournir partout. Disons que les fans du genre ne seront pas déçus, surtout ceux qui ont détesté Diablo III.

Pour ma part, j’ai aimé Diablo III, donc bon… ce Torchlight nouveau est très sympa mais peine à rivaliser en qualité de finition avec le titre du mastodonte Blizzard. C’est bien normal, d’ailleurs.

Par contre le jeu plaira aux puristes et coûte moins de 20 euros à sa sortie… le studio ayant même poussé le vice jusqu’à offrir en téléchargement l’intégralité de l’OST un peu avant la sortie. Beau geste !

 

Je pourrais continuer en vous parlant un bon moment de Faster Than Light pour lequel j’ai bien craqué, ou X-Com: Enemy Unknown pour lequel je vais très bientôt craquer, mais je vais les garder au chaud pour plus tard. Non, je vais me contenter de vous toucher deux mots de ce qui m’a le plus occupé ces dernières semaines, un titre horriblement chronophage, comme tous les MMOs, et la cause de mon absence de ce blog et de mon incapacité à plus tester certaines jeux : Guild Wars 2.

Très rapidement, je tiens à expliquer que, non, finalement, GW2 n’est pas une révolution du MMORPG, juste une évolution majeure. Un peu comme Rift en son temps mais, à mon goût, bien meilleur. Certes, il y a des idées neuves, mais surtout des concepts piochés à droite ou à gauche qui forment cependant un ensemble cohérent.

Guild Wars 2 est assurément un jeu majeur, une production qui, si elle connaît de très nombreux bugs (comme tout MMO sortant), est étonnamment abouti, fignolé. Sa direction artistique (graphique et sonore) est tout bonnement géniale, son gameplay oscillant entre « classique mais sympa » et « original et intéressant » selon les classes ou situations.

J’ai passé un nombre d’heures indécent sur le jeu (je n’y ai pas accès maintenant, je ne peux pas vous dire exactement, mais ça se compte en centaines) et je ne m’en lasse que très peu. J’ai un personnage niveau 80, un autre niveau 50 et deux autres aux alentours du niveau 20… pourtant j’ai encore de projets, d’autres classes à tester !

Il y aurait tant à dire sur ce jeu… je vais arrêter, pourtant, pour ne pas trop écrire d’un coup. Quitte à y revenir dans un autre billet prochainement. Sachez juste que GW2 n’est pas une révolution, que ce n’est plus Guild Wars premier du nom, mais que c’est un excellent titre qui, pour le prix d’un jeu offline, vous offre un contenu dantesque ! N’hésitez pas !