J’ai terminé ce très chouette jeu Telltale, dont le cinquième épisode vient de sortir, il y a deux jours. Dans la foulée, pour partager mes impression sur cet excellent moment, j’ai écrit une évaluation sur Steam. La voici.
J’ai attendu d’avoir bouclé les 5 épisodes avant d’écrire cette évaluation, par acquis de conscience. Je crois que j’aurais été aussi positif à la fin de l’épisode 1, tant la recette fait mouche dès les premières minutes. Mais, paradoxalement, cette « critique » n’aurait pas pu être complète sans tout ce que l’ensemble avait à apporter. Ce final, que je viens de vivre, n’aurait assurément pas été aussi génial sans tout ce qui l’a précédé.
Que dire de Tales from the Borderlands ? En quelques mots : un excellent jeu Telltale, mon troisième après The Walking Dead (voir mon évaluation) et The wolf among us (acheté hors steam). Leur patte se ressent fortement, avec un jeu qui n’en est pas vraiment un, mais qui nous lit un magnifique histoire avant de nous border, nos yeux pleins d’étoiles et nos têtes déjà embrumées de rêves doux-amers. « Tales from » ne fait pas exception, c’est un vrai « emotional rollercoaster » (citation du jeu, merci le quatrième mur) : j’ai beaucoup ri, j’ai été vraiment ému, je me suis énormément attachés à presque tous les personnages. Aucun n’est vraiment manichéen, même ceux qui endossent le rôle d’archétype (le héros, l’antagoniste, le sidekick…), un vrai régal pour qui aime ses personnages complexes.
La réussite de la formule tient également au fait que Tales form the Borderlands est… eh bien, un jeu dans l’univers de Borderlands ! Peut-être l’un de mes univers favoris, tenant place dans mon panthéon vidéoludique personnel aux côtés de Tamriel ou Azeroth. Le mélange des genres, la narration complètement déjantée, ce côté trash et gore teinté d’absurde… c’est bien simple, parfois on a l’impression d’assister au découpage en règle du Chevalier noir par Arthur, chez les Monty Pythons. Énorme compliment pour un jeu vidéo, venant de moi. Encore une fois, j’ai ri devant ces épisodes comme très rarement devant une production vidéoludique. Le registre de la tristesse était peut-être moins développé que dans The Walking Dead, mais après tout nous sommes sur Pandora ! Un monde violent, sans pitié, où les « gentils »ne gagnent pas forcément toujours… mais où l’on meurt avec panache, où l’amitié se trouve dans les endroits les plus inattendus et où Roland est un chevalier blanc pour l’éternité !
Voilà, je ne sais plus trop quoi ajouter. Si vous n’êtes pas réticent à « jouer » à un titre qui ne vous demandera que des choix rapides lors des dialogues et vous imposera des QTE en guise de gameplay (je hais ces bon sang de QTE !), bref, à un jeu Telltale ; si vous êtes fan de la série Borderlands… ce jeu est clairement un must-have ! C’est joli, le style cartoon des jeux du studio se mêlant très bien au cell-shading de Borderlands. Ça tourne sans problème. Le voice-acting est excellent, la bande-son fabuleuse. Non, vraiment, c’est un très très bon jeu.
Seule minuscule ombre au tableau : pas de Clap-Trap. Est-ce bien un jeu Borderlands, du coup ?
> Posté le 23 octobre. Dernière modification 23 octobre.
PS : visiblement, Clap-Trap serait dans le jeu, on peut le croiser sous certaines conditions… juste pour être tout à fait complet !
Comme vous êtes un peu mes chouchous, mes mignons (minions), mes petites biatches, en somme, voici un petit bonus rien que pour vous :
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