J’annonce directement : j’abandonne toute forme de justification / explication / excuse pour ma si longue absence. Il n’y pas de vraie bonne raison et, de toutes les façons, ça sentirait le réchauffé.
Dans la veine des divers articles de recommandation sur le jeu vidéo, dont le dernier date quand même un peu (janvier 2017 !), voici un petit aperçu de ce qui me sauce en ce moment en matière de vidéoludisme. Histoire de vous raconter un peu ce que je fous en ce moment et de vous recommander quelques pépites.
J’avais entamé le dernier article (lien ci-avant) en parlant du très peu consensuel mais néanmoins excellent Fallout 4. Les tocards continueront de tiquer, mais au diable les abrutis. Alors, est-ce que j’y joue encore, en 2018 ? Figurez-vous que non, mais je compte bien m’y replonger un jour ou l’autre. Déjà, j’ai changé de PC, donc je l’ai désinstallé un contraint et forcé, et je ne l’ai pas encore réinstallé. Ensuite, Bethesda a encore fait des siennes en matière de gestion des mods (voir ce précédent article), et ça m’a un peu gonflé. Mais il faut tout de même noter que mon compteur Steam est arrivé à 515h, soit 73h de plus qu’en janvier 2017. La durée de vie d’un gros RPG, quoi… je pense que, arrivé à ce niveau, on peut considérer que j’ai largement rentabilisé mon achat du jeu et de son season pass.
Sinon, comme en 2016 et 2017, j’ai énormément joué à World of Warcraft ces derniers mois. L’extension en cours, Legion, a bien tenu ses promesses. Elle commence à s’essouffler depuis quelques mois et a été victime de nombreuses critiques (le système de légendaires, très aléatoire, n’a pas fait les beaux jours des joueurs de haut niveau) mais l’annonce de la future extension, à la Blizzcon de novembre dernier, a fait totalement repartir le train de la hype pour beaucoup de joueurs. Sans trop rentrer dans le détail, la future extension, répondant au doux nom de Battle for Azeroth (BfA), mettra l’accent sur le conflit entre la Horde et l’Alliance, qui repart de plus belle. À la recherche de nouveaux alliés, les factions s’aventureront sur les îles de Zandalar et de Kul Tiras. Sans être forcément trop orientée PvP pour mon goût de PvE-boy, BfA va proposer des nouveautés très aguichantes, comme par exemple les races alliées, les îles inexplorées ou les fronts de guerre (je vous laisse chercher tout ça), sur fond très diffus de retour des Grands Anciens Dieux très anciens. Pour ma part, ce fut précommandé dès l’ouverture des ventes. Cependant, il faut noter que, dans la période actuelle d’alpha / bêta de BfA, pas mal de testeurs se plaignent des nouvelles modifications sur le gameplay et les classes. Pour ma part, je me réserve la découverte, donc je verrai ça à la sortie, le 14 août 2018. En attendant, je farmouille, je pêche, je monte des rerolls. La routine, quoi.
Un peu en vrac, j’ai pas mal joué à Overwatch avec mon pote Manath et quelques autres. Les nouveautés et événements s’enchaînent bien, avec un gros suivi de la part de Blizzard. La Coupe du monde et l’Overwatch League ont également été des régals à suivre. Quoi qu’il en soit, dans la catégorie jeu multi en équipe, OW reste une valeur sûre, malgré chez moi une aversion pour le compétitif et, surtout, les communautés en ligne souvent très toxiques. En parlant de cela, on a aussi bien écumé Battlefield 1 pendant l’année écoulée. Pour le coup, entre les énergumènes qui jouent très mal et font n’importe quoi, l’équilibrage aux fraises, le lag parfois handicapant, les cheaters qui headshotent au pistolet à 3 km, les propos xénophobes ou carrément l’apologie du nazisme, BF1 remporte haut la main la palme du jeu doté d’une communauté de merde sur lequel j’ai pu poser les mains ces dernières années. Ma rage a été à l’avenant, à un degré rarement atteint auparavant. Du coup on en a eu marre, on a arrêté.
Autre sortie notable : Total War: Warhammer 2. Version améliorée du premier opus, ce TWW2 est de qualité et propose des factions originales et très différentes à jouer. Avec l’ajout du mode « Empires mortels », qui permet de jouer les deux cartes et toutes factions de TWW et TWW2, le titre offre une expérience très complète et grisante pour les fans de la licence. Reste la politique de DLC toujours aussi honteuse, même si j’ai été le premier à me ruer sur les Rois des Tombes à leur sortie. Au passage, un TW historique consacré aux guerres de Grande Bretagne au IXe siècle vient de sortir : Thrones of Britannia semble reposer sur Attila et ne pas franchement représenter un grand intérêt, même pour le grand fan de la série que je suis. Je vais passer. En revanche, l’annonce du prochain « gros » TW historique m’a fait saliver. Si, personnellement, j’aurais aimé un TW victorien, la Chine des Trois Royaumes me sierra parfaitement pour cette fois. Total War: Three Kingdoms devrait sortir à l’automne et j’ai très très hâte !
Vu que mes envies d’ère victorienne ne s’arrêtent pas à la série des Total War, j’attends également avec un intérêt certain Anno 1800, en espérant que Bluebyte et Ubisoft rattrapent le coup après un Anno 2205 très décevant. J’aurais l’occasion d’en toucher deux ou trois mots ici même, je pense. Ouais, je dépasse pas mal du cadre de « à quoi je joue en ce moment », mais c’est mon article, je fais ce que je veux bordel !
Dernièrement, j’ai repris un peu World of Warships, qui reste toujours le plus intéressant des jeux Wargaming. L’ajout de modes de jeu PvE, hors événement spécial (la sortie du film Dunkerque, etc.) est bienvenu, même s’il faut des navires de rang VI et supérieur, malheureusement. Je joue en casual, certes, mais depuis la bêta fermée du jeu, et je n’ai qu’un seul Tier VI… avec 20 minutes de cooldown par navire entre deux missions (que l’on peut passer en monnaie de signe free to play), je n’en profite que très peu. Mais l’expérience reste malgré tout agréable, même si la courbe d’apprentissage est toujours plutôt rude et, il faut l’avouer, le farm atrocement long. À tester, d’autant que c’est 100% gratuit pour ce faire.
Autre jeu qui m’occupe beaucoup ces derniers temps : Conan Exiles. Une découverte récente pour moi, en tout cas ingame, car je suivais le titre avec attention depuis fort longtemps. Il a reçu la dose de « polish » nécessaire pour que je me lance dans l’aventure. Contrairement à Ark, qui promettait monts et merveilles mais m’avait immédiatement déçu une fois la souris en main, j’accroche beaucoup à Conan et surtout à son univers. Pour ne rien gâcher, Funcom a intelligemment réutilisé des assets du bide Age of Conan (qui connaît peut-être une seconde jeunesse en free to play, j’avoue ne pas savoir), notamment les musiques, absolument magnifiques. Voici deux vidéos : le trailer de lancement qui, s’il est quand même un poil mensonger (tout ne tourne pas aussi bien, il y a encore des bugs, etc.), donne une bonne idée du grand potentiel du jeu ; le thème principal du jeu, que les mélomanes ou les cinéphiles identifieront très facilement, je pense, comme une reprise du génial thème de Conan le barbare, de Basil Poledouris.
Un dernier pour la route, histoire de vous laisser avec la recommandation d’un jeu qui, je n’en doute pas, devrait être en promo dans les mois qui viennent. Il s’agit de Far Cry 5, accueilli pour le moins froidement par la critique et certains joueurs idiots. Comme pour Fallout 4, je le dis clairement : les débiles congénitaux ont le droit de penser comme ils le font, mais je suis libre de les conchier et de considérer leurs opinions, jamais fondées ou argumentées, comme caduques. Ce n’est pas le tout de chouiner et de se baser sur la merde écrite par des pseudo-journalistes blasés et incompétents, encore faudrait-il avoir les capacité d’analyse et les bases en matière de jeu vidéo pour tenter d’avoir le dernier mot avec moi. En bref, ce n’est pas demain la veille.
Far Cry 5 est un titre honnête qui, s’il est très loin d’être exempt de défauts, fait le taff annoncé, en tout cas quand on sait lire entre les lignes du marketing bullshit d’Ubisoft. Bien sûr que le titre, comme le dernier Wolfenstein de Bethesda, ne va pas très loin dans la critique des États-Unis d’Amérique. Bien sûr que nous ne sommes en face ni d’un pamphlet, ni même d’une analyse intelligente et fine des problématiques qui minent encore aujourd’hui la société américaine. Évidemment que, non plus, le scénario ne vole pas haut, que les acteurs ne sont pas parfaits, que l’open world n’est pas toujours très logique et cohérent… mais, bordel, que ce jeu est bon ! On s’éclate vraiment bien dans cette Amérique fantasmée où chaque bicoque est dotée d’un bunker, où l’on peut rouler au volant d’un poids-lourd équipé de mitrailleuses, où l’on se retrouve à organiser un festival entièrement articulé autour des testicules de taureau… le feeling des armes est bon, pour peu que l’on aille plus loin que le tuto ; tous les véhicules se pilotent très bien (y compris les hélicos, :wink wink: Ghost Recon Wildlands) ; les déplacements contextuels sont efficaces.
Alors, oui, l’IA des ennemis et des alliés n’est pas folle, le jeu est trop facile, la trame de base pas toujours intéressante, etc. Des défauts classiques chez Ubi, j’ai envie de dire. Au passage, je ne suis pas de ceux qui font encore sous eux en repensant à Far Cry 3, bien que je l’ai beaucoup apprécié à l’époque, donc je ne passerai pas ma vie à comparer les deux opus. En tout cas, ce Far Cry 5 fait, à mon avis, bien mieux que le quatrième opus et Primal, notamment grâce à son contexte. J’ai aimé me balader chez les rednecks du Montana, affronter une secte religieuse et cette famille de dingues qui la dirigeait. Encore une fois, la trame principale ne mérite pas spécialement d’éloges, surtout à cause du découpage du monde en zones et de l’intervention très récurrente des lieutenants de la secte, assez what the fuck quand on y pense. Après, même si la ficelle était grosse, on voit bien qu’Ubi a voulu remettre de la cohérence dans l’open world, pour éviter le principal écueil de FC4 et de Primal, l’absence de véritable lien narratif dans la progression, et un méchant en retrait.
Problème de rythme, en tout cas, c’est certain. Mais, à part ça, la folie ambiante colle très bien avec cette Amérique de fête foraine ou de cinéma, que l’on adore détester, dans sa démesure et ses travers de société. Je n’en dirais pas plus pour ne pas spoiler, mais le scénario réserve tout de même quelques surprises bienvenues.
Au-delà, mon gros reproche au jeu est d’être trop court et chiche en contenu post-campagne, avec les sempiternels collectibles qui, honnêtement, m’ont lassé depuis belle lurette. Reste le mode Arcade qui, pour le moment, relève plus du gadget qu’autre chose (peut-être faut-il juste laisser à la communauté le temps de s’emparer de l’outil de création de niveaux…) ; la surcouche « sociale » de l’Ubisoft Club, qui propose désormais des achievements hebdomadaires pour le joueur et la communauté, afin de débloquer des broutilles en jeu ; les DLC à venir qui, s’ils tiennent leurs promesses, pourraient rappeler Far Cry Blood Dragon, c’est en tout cas ce qu’annonce Ubi. Il y a pire comme référence.
N’en déplaise donc aux pisse-froids incultes en matière de jeu vidéo, ce Far Cry est un bon cru pour qui saura passer outre le scénario pour s’imprégner de l’ambiance et profiter d’un gameplay généreux et, une fois n’est pas coutume chez Ubi ces dernières années, plutôt propre. Pour la vingtaine d’heures à y passer, si ce que je viens de décrire vous sauce bien, je pense qu’un petit -50% dans les mois à venir, par exemple pour la sortie des DLC, aidera à faire passer la pilule. Quant aux autres, vous n’êtes que des insignifiants, je vous méprise totalement et j’en ai soupé d’essayer de faire votre éducation vidéoludique. Comme ça c’est dit.
Tout ceci étant plus ou moins vite décrit, il me resterait encore plein de trucs à dire. D’autant que, vous vous en doutez, j’ai joué et je joue encore à bien d’autres titres ! Je vais en garder sous le coude pour la suite, en espérant que je reposte quelque chose avant un ou deux ans.
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