Aujourd’hui, j’ai appris la mort de Leonard Cohen. C’était l’un des mes chanteurs préférés et, je crois, une belle personne.
Bien sûr, il y avait sa voix : après les quelques notes introductives, de piano ou de guitare, elle sourçait, profonde et rocailleuse, et l’on se retrouvait saisi. Une voix à nulle autre pareille, qui n’avait pas perdu en puissance malgré les années qui passaient. Une vois superbe, qui portait en elle tout l’univers de l’artiste.
Mais Leonard Cohen n’était pas qu’une voix. Il avait cette classe, immense, brillante, qui happait le regard et faisait de lui, sans doute possible, un gentleman, un dandy, un crooner (n’y voyez rien de péjoratif).
Je suis tombé sur cet article des Inrocks, ressorti aujourd’hui. Je crois que cela montre bien qui était Leonard Cohen, en tout cas le chanteur tel que je l’imaginais (je ne prétendrais pas connaître l’homme lui-même).
Par ses chansons, les plus connues (Hallelujah) ou les autres (Who by fire, The Partisan), il a accompagné des années de mon existence, des heures et des heures d’écoute.
So long, Mr Cohen.
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