Bah dites donc, ça faisait un bail ! Plus de deux mois, je crois que c’est un record… j’aurais bien voulu écrire plein de trucs intéressants, comme un petit debrief’ de la Gamescom, tout ça, mais je n’ai pas pris le temps. Il faut dire que j’ai été pas mal occupé.

M’enfin bon, trêve de bavardage. De quoi s’agit-il aujourd’hui ? Eh bien, comme les vidéoludistes amateurs de version anglaise foireuse l’auront certainement deviné, du jeu Borderlands: The Pre-Sequel. On va en discuter parce que ça sort bientôt, que j’ai très hâte d’y jouer et que, bon, c’est Borderlands !

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Je vous en parlais rapidement il y a quelques temps, mais on va la refaire en entier pour ceux qui ont la flemme de faire de l’archéologie. L’histoire en quelques mots : comme le titre l’indique presque, il s’agit à la fois d’une « prequel » à Borderlands 2 et d’une « sequel » à Borderlands. Ouais, ce nouveau titre vient s’intercaler entre les deux premiers Borderlands, en version simplifiée.

Je brosse le tableau rapidement, pour ceux qui pourront suivre (attention, spoilers potentiels) : le joueur va incarner l’un des mercenaires engagés par le Beau Jack pour s’emparer d’Hyperion. Bon ils vont aussi sauver Pandore d’une bande de renégats, accessoirement… de ce que l’on a pu voir, Jack n’est pas encore aussi pourri qu’il le sera dans Borderlands 2. Peut-être d’ailleurs est-ce l’un des ressorts scénaristiques que nous réserve Gearbox : une sorte de Star Wars épisode 3 version pandorienne. À voir.

Quoi qu’il en soit, vous aurez cette fois encore le choix entre quatre personnages tous plus charismatiques les uns que les autres. Des têtes connues, en plus : Nisha, la shériffe de Lynchwood (B2) ; Athena, l’assassine renégate (B1) ; Wilhelm le mercenaire (B2) ; et… CL4P-TR4P, alias Clap-Trap, l’emblématique et horripilant robot bi-classé monocycle (B1 et 2) !

Pourquoi pas un Borderlands 3, tout simplement, brûlez-vous d’envie de me demander depuis deux paragraphes. Eh bien, vu de ma fenêtre, si les personnages et le contexte changent, le jeu est plus une grosse évolution du précédent opus qu’une vraie suite, ce que Borderlands 2 a été pour son aîné. Il n’y a qu’à jeter un œil au moteur graphique pour s’en convaincre… mais, soit, ne boudons pas notre plaisir, un nouveau Borderlands ça se fête, même s’il n’est pas totalement neuf.

En plus, les évolutions sont nombreuses. L’essentiel de l’action prendra place sur Elpis, une lune de Pandore, ce qui impliquera pas mal d’éléments de gameplay. Gare à la réserve d’oxygène, par exemple. Très faible gravité, également, pour des sauts complètement dingues, avec en plus un système de double-saut et de « slam » pour éclater les ennemis en retombant violemment sur eux… des lasers, des armes cryogéniques, aussi. N’oublions pas les quatre nouvelles classes, bien entendu, qui semblent vraiment originales et intéressantes.

Bref, de grands moments de jeu vidéo en perspective, avec l’humour caractéristique de la série en prime. Du grand n’importe-quoi à la sauce Gearbox, qui parviendra peut-être à faire oublier Duke Nukem Forever et Alien Colonial Marines aux plus chagrins des joueurs.

Personnellement, je n’ai aucunement besoin d’être convaincu. Après tout, j’ai les deux premiers titres et l’intégralité de leurs DLC non cosmétiques dans ma bibliothèque steam, 120 heures de jeu sur Borderlands et 365 sur Borderlands 2… mais pour vous, lecteurs de peu de foi, je pense qu’il vous faut quelques amuse-bouches en images qui bougent. Les voici, régalez-vous bien !

Sortie le 17 octobre ! C’est déjà précommandé de mon côté. Et, ouais, je vais très certainement commencer par jouer Clap-Trap. Si possible en version Jackobs, comme la figurine qui trône à côté de mon écran. Parce que c’est cool. EXPLOOOSION !!!