FollowHop, entre les soldes steam (et autres boutiques en ligne) et Noël qui approche, je me suis dit qu’il était temps de vous donner quelques impressions sur les titres sortis récemment. Un petit debrief’, comme j’en ai l’habitude tous les ans. Relativement éclectique et en tout cas totalement non-exhaustif.
En avant la musique !
Première bonne surprise de cette année qui s’achève, en promo un peu partout en ce moment : The Wolf Among Us, le nouveau Telltale (Sam & Max, The Walking Dead…). Après avoir beaucoup accroché aux différents épisodes de TWD, ainsi qu’à son extension, et en attendant de jouer à la suite (sortie le 17 décembre), j’ai voulu absolument faire ce titre, inspiré une fois encore par un comics : Fables. Cette fois-ci, par contre, je ne connaissais pas l’oeuvre originale… lacune à laquelle je compte très vite remédier, tant le scénario, l’ambiance et le « trait » du jeu sont en tous points excellents !
Alors, oui, je n’ai pour l’instant vu que le premier épisode sur cinq, c’est un peu léger pour se prononcer, j’en conviens. Mais j’ai vraiment ressenti des émotions assez intéressantes. Oui, « ressenti ». Comme TWD, The Wolf Among Us nous propose de faire des choix, nous impose de décider. Sans (trop de) manichéisme, avec des « pièges », avec de surcroît la certitude que, comme dans le titre précédent, nos actes dans le premier épisode nous reviendront en pleine poire lors des prochains, et pèseront de toute façon sur le dénouement final. Magistral.
Je recommande chaudement ce titre aux amateurs d’univers originaux, d’ambiance à couper au couteau, de contenu mature, de gameplay assez minimaliste… et surtout pas aux allergiques aux QTE, vous serez prévenus !
Petit bonus, le générique d’intro (garanti sans spoiler) :
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Second titre à ne pas rater en cette fin d’année 2013, Bioshock Infinite. Les deux premiers Bioshock étaient excellents, cette nouvelle mouture n’a pas dérogé à la règle : gameplay au poil, ambiance hallucinante, scénario touffu, galerie de personnages tous plus « gris » les uns que les autres… et Elizabeth. Elizabeth ! Comment un personnage non-joueur a-t-il pu se voir accorder autant d’importance, de vie ? Aucune idée. Mais elle est la pièce centrale du jeu, tout tourne autour d’elle. Et elle est absolument magnifique !
J’ai vraiment adoré Bioshock Infinite. Ce n’est pas forcément un jeu que je rejouerai rapidement, tant il est avant tout une narration, une expérience unique. Le jeu en lui-même, à mon humble avis, reste secondaire (malgré ses nombreuses qualités). Mais pour le scénario, la direction artistique… foncez !
Par contre, je ne recommande pas le DLC Burial at Sea Episode 1, du moins pas payé plein-pot. Franchement, retrouver Rapture est grisant, le contenu n’est pas mauvais en lui-même… mais deux (2) heures de jeu pour quinze (15) euros, ce n’est vraiment pas ce que j’appelle un juste prix ! Et, oui, je fais les parenthèses que je veux.
Le trailer :
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En matière de stratégie en temps réel, mon dada personnel (avec les RPG), je vous recommande de jeter un œil au très bon Company of Heroes 2. D’une part, la base est excellente, avec un gameplay « tactique » très maîtrisé depuis Company of Heroes premier du nom et Dawn of War 2 ; d’autre part le contexte, la Seconde Guerre mondiale sur le front de l’est, a le mérite d’être plus original que la Normandie, les Ardennes ou Market Garden… avec un côté épique parfaitement magnifié par la technique et la direction artistique. Il est également important de noter que le gameplay asymétrique est bien présent, avec des soviétiques nombreux et tout en démesure, et une Wehrmacht composée de soldats d’élite et de matériel de pointe (ah ! le Tigre…).
Attention, toutefois, le multi a fait grincer bien des dents tant l’équilibrage a été (et reste certainement) ardu. Un multi extraordinairement exigeant, comme pour le premier COH, misant moins sur la rapidité d’exécution (même si un bon « build order » reste incontournable) que sur la réactivité et un micro-management sans faille. Gestion du couvert, du blindage différencié des tanks à l’avant, sur les flancs et à l’arrière, des lignes de ravitaillement, des lignes de vues dynamiques… très technique, très fatigant, y compris contre une IA qui se révèle assez impitoyable (du moins à mon goût). En tout cas, rien que pour la campagne, le jeu vaut le coup, malgré une politique de DLC qui peut éventuellement être assez désagréable pour qui veux posséder l’intégralité du jeu…
La petite bande-annonce qui va bien :
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Dans la catégorie jeu multi sur lequel je me vois bien passer encore quelques dizaines d’heures (au moins) à jouer en coop avec les potes en déblatérant toutes sortes d’idioties sur skype en parallèle, je vous présente Payday 2. Si vous ne connaissez pas le premier Payday (« jour de paie », en gaulois), imaginez un Left 4 Dead où vous jouez des braqueurs de banque, avec des forces de police en lieu et place des zombies. Si vous ne connaissez pas Left 4 Dead, je crois que vous avez dû vous tromper de boutique, essayez en face… bref, de un à quatre joueurs vont devoir participer à différents casses, et généralement parvenir à fuir au milieu des tirs des forces spéciales, en emportant le plus de butin possible.
Ce qui est à mon humble avis la grande nouveauté de ce second opus, et sa plus grande force, c’est son système de progression. Dans Payday 2, l’argent « récolté » et l’expérience acquise vous permettent de progresser dans quatre arbres de compétences, à la manière d’un RPG, et de vous spécialiser. Cela vous donne aussi l’opportunité d’acheter et de personnaliser des tonnes d’armes différentes, ajoutant un viseur sur un shotgun ou un silencieux sur un fusil d’assaut (ou des choses intelligentes, aussi, si ça vous dit). Ajoutez à cela un nombre de missions très important, et vous obtenez un titre qui fleure bon la durée de vie monstrueuse. Je recommande, si vous avez de bons potes avec qui jouer et que vous avez envie d’un peu d’originalité et de réflexion, avec la possibilité de faire les différents casses de façon discrète et « propre », si on s’en donne les moyens.
La bande-annonce qui met bien dans l’ambiance :
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Last but not least, Assassin’s Creed 4: Black Flag, le dernier-né de la série des yamakasi à capuche. Je vais faire vite : si vous aimez les Assassin’s Creed et l’univers de la piraterie, ce jeu est pour vous. Sinon, laissez tomber.
Car cet AC4 est tout ce qu’ont été les autres opus avant lui : un gigantesque bac à sable, un titre bourré d’action, où le skill du joueur ne s’exprime pas souvent mais où il en prend plein les mirettes, plein les oreilles… avec en bonus la partie navale déjà aperçue dans AC3, ici poussée à l’extrême pour tirer parti de l’open world assez immense. L’une des réelles nouveautés tient à Edward, le personnage principal, qui n’est pas un assassin de conviction, mais un pirate qui cherche sa voie. On prend part à l’essor puis au déclin de l’âge d’or de la piraterie dans les Caraïbes, aux côté de Barbe noire, Ben Hornigold, Anne Bonny, Mary Reed et quelques autres.
À mon sens le meilleur AC depuis le second et Brotherhood. Bonne nouvelle, également : le premier DLC, Le prix de la liberté, s’avère très bon, de ce que j’ai pu en voir. Du AC4 pur jus, mais de bonne facture, avec un contexte passionnant : les révoltes d’esclaves dans les colonies françaises soumises au Code noir, 15 ans après la trame du jeu principal. Bon, peut-être pas de quoi justifier les 10 euros demandés, mais pour ma part j’ai précommandé jeu et season pass il y a un bon moment, donc bon…
Et hop, dernière vidéo :
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Les cinq jeux abordés dans ce billet ne représentent bien sûr pas l’intégralité de ce qui est sorti cette année, ni même forcément ce qu’il y a eu de meilleur… moi-même, j’ai passé énormément de bon temps sur d’autres titres, auquel je vous recommande de jeter un œil. C’est juste qu’il est 1h30 et que je commence un peu à saturer. Voici quelques jeux, datés de 2013 ou non, que je vous recommande, sans plus de détails. J’y reviendrai éventuellement une prochaine fois.
- Shadowrun Returns
- State of Decay
- Starbound
- Borderlands 2
- XCOM: Ennemy Unknown
- Poker Night at the Inventory 2
- Don’t Starve
- Brütal Legend
- The Cave
- The Walking Dead
- Dishonored
Je m’attarderai encore moins sur les quelques déceptions de cette année, comme par exemple Total War: Rome 2, pas mauvais mais moins transcendant que ce qu’on était en droit d’attendre. Pour ce qui est de l’avenir, des titres que j’attend de pied ferme, je vous donne rendez-vous en 2014 ! D’ici là, profitez bien des vacances et des soldes pour rattraper le retard en matière de jeu vidéo de qualitay. De mon côté, j’essaye surtout de finir les bien trop nombreux jeux en attente sur mon compte steam, certains depuis maintenant plusieurs années. On ne se refait pas…
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