Comme les année précédentes (ici ou encore ), je vous fait le coup du « top ». C’est triste comme un marronnier de presse, prévisible comme un « à l’année prochaine » fin décembre au boulot… bref, c’est misérable. Mais bon, vu le contenu ajouté régulièrement sur ce blog, ne boudez pas votre plaisir quand j’écris quelque chose ! Sinon, je suis super à la bourre pour publier cet article mais, comme on est le 31, on va dire que c’est comme les vœux et que j’ai encore le temps, hein…

Les jeux de 2016 – L’Harmo’s seal of approval

 

Le jeu le plus joué en 2016 : sans aucun doute Fallout 4. On n’en était peut-être déjà pas loin en 2015, mais l’année dernière cela s’est confirmé avec le passage du dernier-né de la franchise en pole position des titres Steam sur lesquels j’ai passé le plus d’heures : 442 h, devant Borderlands 2 (380 h) et Skyrim (378 h). Ouais, ça commence à représenter un peu de temps de jeu.

Mais, bordel, pourquoi ? me demanderez-vous. Déjà, il va falloir penser à rester poli, non mais qu’est que c’est que ce b… bazar ! Le jeu a tout de même été reçu très fraîchement par la presse et nombre de joueurs, et moi-même je lui reconnaissais de nombreux défauts à l’époque. De plus, c’était en 2015, c’est vieux.

Eh bien, pour deux raisons principales : l’extension de l’univers via les DLC, plutôt réussis, et les mods, très nombreux ; la liberté totale que le jeu laisse aux joueurs, ensuite. Fallout 4 est à l’heure actuelle ce que Bethesda a produit de meilleur en terme de possibilités offertes aux joueurs, le bac-à-sable ultime, le monde ouvert dans sa forme la plus pure. Alors, oui, le scénario est pourri, le roleplay loin d’être facilité, les combats pas passionnants, les bugs persistent… mais voilà, en 2016 comme en 2015, lorsque je lançais le jeu je n’avais aucune idée d’où cela allait bien pouvoir me mener. Un peu de quête principale, un peu de quêtes secondaires, de l’exploration, de la construction d’avant-poste… parfait pour une pratique tranquille et peinarde du jeu vidéo.

Avec autant d’heures de jeu au compteur, Fallout 4 est pour moi l’équivalent d’un quartier dans lequel j’ai grandi et vécu dix ans, c’est confortable et je ne m’y perds pas. Ce qui ne m’empêche pas, au détour d’une ruelle, de tomber sur une scène exotique ou un panorama qui me laisse sans voix. Pour moi, Fallout 4 a prouvé qu’il était plus que ce que les ignares qui l’ont effleuré du bout des doigts ont bien voulu en retenir. Et, au vu de la scène modding, je ne dois pas être le seul.

Achetez-le si vous tombez dessus en soldes, en gardant encore une fois à l’esprit que c’est un mélange amélioré et raffiné entre Fallout 3 et Skyrim, mais pas la suite de Fallout 1 et 2. Pour les DLC, je dirais que Far Harbor est un must-have, les autres étant plus dispensables. Je n’ai pas encore testé Nuka World, donc je réserve mon jugement (ouais, 2017 me verra encore pas mal jouer à ce jeu…). Si le season pass est à vil prix, à mon avis vous pouvez le prendre sans trop réfléchir.

 

Pour être tout à fait honnête, j’ai en fait dû passer plus de temps sur WoW Legion en 2016 que sur n’importe quoi d’autre. Comme c’est un MMORPG, je le classe un peu hors catégorie mais, par rigueur intellectuelle, j’en parle malgré tout. Une très bonne extension pour mon MMO theme park préféré qui, se riant du poids des ans, parvient toujours à émerveiller et surprendre. Du moins pendant trois mois avant que, comme moi, on se lasse un peu et que l’on suspende son abonnement. Ce qui ne m’empêchera certainement pas de me relancer dans l’aventure pour la prochaine extension, voire avant…

 

La bonne surprise 2016 : je pense que je peux répondre Firewatch, car le jeu m’a vraiment marqué. Ce n’est pourtant pas une recommandation franche de ma part, tant le jeu s’avère particulier et pas forcément appréciable pour tout le monde. Je vous renvoie aux quelques mots que j’avais écrits ici et, surtout, au lien vous renvoyant vers ma review du jeu sur Steam (jugée utile par 96% des près de 70 personnes s’étant prononcées dessus, tout de même).

 

Le prix de la grosse claque dans la gueule 2016 : attribué sans conteste à Total War: Warhammer. L’association de licences qui tient, pour de nombreux gamers, du videogame porn.

Assez bluffant techniquement, le jeu a réalisé une sortie à mille lieux de la catastrophe Rome II (ou Empire, pour ceux qui s’en souviennent). Grosse ombre au tableau, comme presque à chaque fois, la politique de DLC et leurs tarifs absolument scandaleux. On a eu droit à la totale : faction en préco (malgré un petit rétropédalage de dernière minute), blood pack, nouvelles factions à 17,50 euros (!!!). Une honte, qui devient malheureusement la marque de fabrique de SEGA (voir aussi Company of Heroes 2, par exemple).

M’enfin bon, on ne se refait pas : en bonne Total War bitch, j’ai tout acheté comme un bon gros pigeon. Alors que je n’y ai pas non plus joué comme un malade et que je suis loin d’avoir fini la grande campagne avec toutes les factions. Allez comprendre.

Quoi qu’il en soit, ce TWW est un titre très solide qui retranscrit à merveille l’ambiance si particulière du regretté Warhammer Fantasy Battles. Chaque faction dispose de mécaniques propres, plus ou moins originales et intéressantes mais en tout cas bien trouvées. L’interface des TW s’améliore à chaque itération, si bien qu’il devient parfois difficile de revenir aux anciens titres de la série. Le moteur tient vraiment bien la route, malgré tout ce qu’il doit afficher. La partie sonore et musicale est également une réussite.

En bref, si vous aimez les Total War, interrogez-vous sur votre capacité à apprécier l’irruption du fantastique dans votre licence préférée et, si vous pouvez le supporter, allez-y ; si vous aimez Warhammer, a priori vous pouvez foncer (ça vous coûtera moins cher que le jeu sur table, de toute manière) ; si enfin vous détestez les DLC et, plus généralement, être pris pour une vache à lait et un connard, vous pouvez fuir tout de suite.

 

Le prix « Un dernier pour la route » : Stellaris, 4X extrêmement attrayant signé Paradox, m’a réservé de nombreuses heures de jeu très agréables. C’est à la fois un 4X ambitieux et complet par rapport à d’autres sorties récentes (Master of Orion 2016, Galactic Civilizations III ou même le pourtant très prometteur Endless Space 2) et un jeu de « grand strategy » Paradox très abordable. Je vous en touchais déjà quelques mots au mois de mai, je vous invite à aller jeter un œil. Un jeu que je recommande chaudement, en tout cas.

 

Alors bon, soyons clairs : j’ai joué à beaucoup d’autres choses en 2016 ! À Overwatch (très bon FPS multi en team), à Civilization VI (une tuerie !), à GTA Online (dont le succès ne se dément pas), à The Division (j’ai fini par céder et, contre toute attente, c’est devenu fréquentable), à Life is Strange à la bourre (bah c’est pas mal et ça change un peu de la pure recette Telltale à laquelle on devient trop habitués), à XCOM 2 (que je n’ai toujours pas pu finir, bordel d’équilibrage à la %@*# !!!). Mais difficile de rentrer dans le détail pour chacun d’entre eux, sinon on y sera encore en 2018.

Passons maintenant à une sélection, une fois encore non exhaustive, des jeux que j’attends cette année.

 


Les jeux à venir en 2017 – L’Harmo’s seal of impatience

 

De façon un peu plus rapide, voici les jeux que j’attends le plus pour 2017, bien entendu parmi ceux dont j’ai déjà entendu parler aujourd’hui.

Très proche de nous : Diluvion (sortie en février). Ça semble être un bon petit jeu indé de sous-marin dans un monde steampunk post-apocalyptique. Je devrais bientôt en avoir confirmation (ou non), l’ayant préco sur GoG.

 

Même grande thématique (les fonds marins) pour Aquanox: Deep Descent. La série des Aquanox étant, je pense, l’une des seules du genre (jeu arcade de sous-marins dans un univers non-réaliste), j’attends pas mal du titre. Dans un univers qui rappelle le JDR papier Polaris, il devrait y avoir moyen de se dépayser ! C’est en tout cas amusant de voir deux jeux « sous-marins » dans cette, ce contexte n’étant pas des plus répandus dans les productions de ces dernières années.

 

Oxygen not included, le prochain Klei Entertainment, devrait me plaire. Par contre, sortira-t-il en 2017 (même en version alpha), rien n’est moins sûr.

 

Le trailer de Project Wight, ce jeu de vikings dans lequel on ne joue pas de viking mais une créature magique qui tente de fuir les humains et, à terme, vient se venger de ceux qui ont détruit son foyer et mené son espèce au bord de l’extinction, m’a vraiment séduit. Restons prudents mais, en tout cas, ce mélange entre Alien, Predator et Le 13e Guerrier ne peut qu’attiser ma curiosité. Là encore, ça ne sortira certainement pas en 2017 mais bon, on peut toujours rêver.

 

J’attends toujours Witchmarsh, qui malheureusement ne donne que trop peu de nouvelles depuis quelques mois. Je reste patient et confiant envers Chucklefish, mais il faudrait quand même vraiment qu’ils se réveillent un peu !

 

Dernier indé sur ma liste à l’heure actuelle, mais pas des moindres, No truce with the furies. Annoncé très récemment, ce titre devrait proposer une expérience extrêmement originale et jouissive. J’en bave d’impatience !

 

Du côté des jeux « AAA », celui que j’attends certainement le plus reste Dawn of War III, malgré quelques appréhensions suite aux trailers et vidéos de gameplay qui ont été révélés. J’attends d’avoir plus d’infos mais, de ce que j’en sais pour le moment, le retour aux fondamentaux du premier épisode (moins de tactique pure et de gestion d’escouade, plus de construction de base que dans le second opus) n’est pas pour me déplaire.

 

Second « gros jeu », Prey. J’adore le boulot d’Arkane Studio et ce remake s’avère très prometteur.

 

C’est tout pour le moment. Après, si Bethesda nous prend encore par surprise avec l’annonce d’un Elder Scrolls VI, je serai bien entendu aux anges et je le précommanderai très certainement dans les premières minutes, mais à l’heure actuelle je vais surtout essayer d’avancer un peu mes 50+ jeux en cours et lorgner du côté de ma bibliothèque Steam pour tous ceux que je possède depuis des mois ou des années sans les avoir ne serait-ce qu’installé un jour…